Les 11 criminels charismatiques qui définissent les meilleurs films de Martin Scorsese

Les 11 criminels charismatiques qui définissent les meilleurs films de Martin Scorsese

Seul un maître réalisateur peut rendre un meurtrier, un indic et un psychopathe irrésistibles

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Les criminels charismatiques de Martin Scorsese
Graphique: Kotaku

Le prochain film policier de Martin Scorsese est être comparé à ses classiques criminels passés Les disparus et Les Affranchis. Compte tenu de son parcours historique, le film mettant en vedette Dwayne “The Rock” Johnson, Emily Blunt et Leonardo DiCaprio fera sans aucun doute d’au moins un des personnages interprétés par ces stars, si ce n’est tous, une personne charismatiquement terrible. C’est parce que peu de réalisateurs nous ont fait tomber amoureux de hors-la-loi comme le réalisateur oscarisé qui divertit le public depuis près de 60 ans.

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DiCaprio n’est pas étranger à cela, puisqu’il apparaît dans les films de Scorsese dans le rôle d’un trader dégénéré de Wall Street (Le Loup de Wall Street), un agent double louche (Les disparus), et un criminel souffrant de troubles mentaux qui se prend pour un détective essayant d’obtenir justice (Shutter Island). Que va faire Scorsese avec le reste du casting ? The Rock sera-t-il un harceleur schizophrène paranoïaque comme Travis Bickle (Robert DeNiro) dans Chauffeur de taxi? Ou bien Emily Blunt va-t-elle charmer les hommes pour les faire sortir de leur boxer tout en les dévalisant à l’aveugle comme Bertha Thompson (Barbara Hershey) dans Wagon couvert BerthaQuoi qu’il en soit, c’est le moment idéal pour revenir sur les criminels les plus charismatiques des meilleurs films de Scorsese.

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11. Bill le boucher Les gangs de New York 

11. Bill le boucher Les gangs de New York 

Gangs of New York | Bande-annonce officielle (HD) - Leonardo DiCaprio, Cameron Diaz | MIRAMAX

Bill le boucher (Daniel Day-Lewis) n’entre pas dans une pièce, il l’envahit, sa présence étant aussi tranchante que le couperet qu’il porte à sa ceinture. Il ne domine pas seulement le monde Les gangs de New York— il l’assume, la plie à sa volonté avec un mélange de violence brutale et de talent théâtral. De même, Daniel Day-Lewis ne joue pas seulement Bill ; il l’incarne, se pavanant à travers les Cinq Points comme un roi surveillant son royaume, chaque mot dégoulinant de menace et de poésie. Son discours sur la « nature de la blessure » est d’une poésie effrayante, le révélant comme un homme qui se voit comme un sculpteur de l’histoire, façonnant New York avec du sang et de l’acier. La façon dont Il se moque d’Amsterdam (Leonardo DiCaprio) à table, s’enfonçant un couteau dans l’orbite de l’œil sans broncher, c’est un pur et terrifiant spectacle, une performance dans la performance. Bill est terrifiant non seulement parce qu’il est boucher de métier, mais aussi parce qu’il fait en sorte que la violence ressemble au destin. Il impose le respect non seulement par la peur, mais par sa présence, par la force pure de sa personnalité, faisant en sorte que même ses actes les plus monstrueux ressemblent à des lois.

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10. Bertha in Wagon couvert Bertha

10. Bertha in Wagon couvert Bertha

Boxcar Bertha Bande-annonce officielle n°1 - Film de John Carradine (1972) HD

Bertha Thompson (Barbara Hershey) est l’une des criminelles les plus charismatiques de Scorsese car elle transforme la rébellion en une forme d’art : elle ne se contente pas de fuir la loi, elle danse à travers elle. Hershey la joue avec un charme insouciant, affichant un large sourire provocateur alors même qu’elle dérive d’un escroc à l’autre, d’un amant à l’autre, d’un wagon à l’autre. Contrairement au calcul froid de Casino‘s Ace Rothstein ou l’ambition impitoyable de Les Affranchis« Le charisme de Bertha, Henry Hill, ne repose pas sur le contrôle, mais sur la liberté. Elle séduit les hommes avec la même facilité avec laquelle elle les vole, et lorsqu’elle réussit un braquage, ce n’est pas une question de pouvoir, mais de jeu. Même lorsque les enjeux deviennent mortels, comme lorsqu’elle et son équipe se lancent dans une attaque contre un gang. En tant que chef de chemin de fer, elle dégage une insouciance magnétique : elle croit en la cause mais aime le chaos. Et c’est ce qui la rend inoubliable : elle n’est pas seulement une criminelle, elle est une hors-la-loi au sens le plus pur du terme, riant au nez d’un monde qui lui dit de rester à sa place.

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9. Andrew Laeddis dans Shutter Island

9. Andrew Laeddis dans Shutter Island

Shutter Island (2010) Bande-annonce n°1 | Bandes-annonces classiques de Movieclips

Andrew Laeddis est l’un des criminels les plus charismatiques de Scorsese car il n’agit pas comme tel : il se présente comme le héros de sa propre histoire et DiCaprio nous le fait croire. Contrairement aux gangsters fanfaronnants de Les Affranchis ou Casino, qui se délectent de leur pouvoir, ou les arnaqueurs intrigants de Le Loup de Wall Street, qui se frayer un chemin vers la fortune par leur charme, le charisme de Laeddis est basé sur la conviction, et non sur la confiance. Il avance à travers Shutter Island avec l’intensité d’un détective en que poursuit la justice, sa voix coupée, son regard inébranlable, chacun de ses mouvements calculés pour prouver qu’il a le contrôle. Mais le brillance de son personnage —ce qui le rend plus magnétique que les gangsters et les escrocs de Scorsese—c’est que c’est tout une performance, e se vouloir de lui-même. La façon dont il dirige une pièce, défie l’autorité, et rassemble des indices n’est pas seulement captivante — elle est déchirante, car au moment où l’illusion se brise, nous réalisons que son plus grand tour n’était pas de tromper les autres, mais de se convaincre qu’il n’était pas du tout un criminel.

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8. Billy Costigan dans Les disparus

8. Billy Costigan dans Les disparus

Les Infiltrés | Bande-annonce officielle 4K Ultra HD | Warner Bros. Entertainment

Billy Costigan (Leonardo DiCaprio) entre dans le bar de Frank Costello (Jack Nicholson) avec une énergie calme et enroulée, ses yeux scrutant la pièce comme s’il avait cinq coups d’avance. C’est un homme qui peut se lancer dans une bagarre de bar une seconde et craquer sous le poids de sa double vie la seconde suivante. DiCaprio lui confère une imprévisibilité électrique, qu’il s’agisse de briser la vie d’un gars ou d’un ami. Qu’il regarde Costello avec un verre pour prouver sa valeur ou qu’il le fixe avec un dégoût à peine dissimulé, Billy est toujours au bord du gouffre. Contrairement aux agents habiles du monde de Scorsese, il ne joue pas pour le pouvoir ou l’argent : il se noie dans un rôle qui le ronge vivant, et ce désespoir brut fait de lui le criminel le plus tragique, mais aussi le plus captivant, du canon de Scorsese.

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7. Vincent Lauria dans La couleur de l’argent

7. Vincent Lauria dans La couleur de l’argent

Bande-annonce officielle - LA COULEUR DE L’ARGENT (1986, Paul Newman, Tom Cruise, Martin Scorsese)

La première fois que nous voyons Vincent Lauria (Tom Cruise) dans La couleur de l’argent, il sourit d’une oreille à l’autre, fait tournoyer sa queue comme une épée et fait paraître faciles les tirs impossibles : il a tout, et il le sait. Aucun criminel de Scorsese n’a été aussi habile et frustrant, un arnaqueur de billard avec le charme fou de Cruise et une dangereuse addiction à se montrer. Qu’il s’agisse d’humilier des joueurs chevronnés à Atlantic City ou de se pavaner comme une rock star, Vincenzo Cela donne à l’arnaqueur l’allure d’une performance artistique. Mais ce même ego le pousse à se laisser arnaquer, l’aveugle aux leçons du vieux Eddie (Paul Newman) et fait presque capoter ses chances de véritable grandeur. Scorsese ne nous fait pas seulement admirer Vincent, il nous fait regarder avec frustration son charisme et son arrogance entrer en collision, prouvant que dans son monde, la confiance incontrôlée est toujours la première étape vers la chute.

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6. Sam « Ace » Rothstein dans Casino 

6. Sam « Ace » Rothstein dans Casino 

Casino Bande-annonce officielle #1 - (1995) HD

Peu de criminels cinématographiques respirent une brillance méticuleuse et un charme sans effort comme Sam « Ace » Rothstein dans Casino. Transmis avec précision clinique par Robert De Niro, Ace n’est pas le genre de gangster qui s’épanouit par la force brutale ou la violence impulsive ; au lieu de ce qui est un stratège méticuleux, un homme dont le pouvoir réside dans son étrange capacité à lire les gens et les chiffres pareil. Dès qu’il entre dans le casino de Tanger, il exerce une autorité absolue, non par peur, mais par un charisme presque hypnotique. Sa première narration, détaillant comment il dirige le casino avec l’efficacité d’une montre suisse, est aussi fascinante que perceptive, révélatrice un homme qui considère le jeu moins comme un vice que comme une science. Des scènes comme celle où il repère un croupier qui mélange les cartes de manière imparfaite et le renvoie immédiatement illustrent son attention quasi surhumaine aux détails, rendant sa présence omnipotente sans qu’il n’ait jamais besoin d’élever la voix.

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Pourtant, malgré son extraordinaire compétence, le charisme d’Ace s’avère être à la fois son arme et son talon d’Achille. Sa capacité à inspirer le respect s’effondre face à des ennuis personnels, en particulier avec l’impétueux Ginger McKenna (Sharon Stone) et l’imprudent Nicky Santoro (Joe Pesci). Son sang-froid s’effondre de manière spectaculaire lorsqu’il supplie Ginger dans la scène du restaurant, son désespoir contrastant fortement avec l’immobilité contrôle qu’il exerce au casino. De même, sa paranoïa croissante, illustrée dans la scène où il enfile des lunettes surdimensionnées à verres roses et mène une guerre personnelle contre les régulateurs de jeu corrompus, signale le début de sa chute. En fin de compte, Scorsese construit Ace comme une figure qui redéfinit l’archétype du gangster cinématographique, prouvant que dans un monde d’ambition débridée, même le tacticien le plus posé peut devenir victime de sa propre séduction.

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5. Travis Bickie dans Chauffeur de taxi

5. Travis Bickie dans Chauffeur de taxi

TAXI DRIVER [1976] - Bande-annonce officielle (HD)

Travis Bickle (Robert De Niro) dans Chauffeur de taxi n’est pas seulement un étranger, c’est une bombe à retardement enveloppée d’un charme calme et maladroit. Au début, il se fond dans le décor du monde souterrain insomniaque de New York, un solitaire qui navigue dans les rues éclairées au néon avec une présence presque fantomatique. Mais sous son extérieur détaché se cache une énergie qui attire les gens, que ce soit sa nervosité étrangement attachante lorsqu’il invite Betsy à prendre un café ou son hypnose. Françaisconviction lorsqu’il monologue sur le nettoyage des saletés de la ville. Même dans ses moments les plus troublants — comme celui légendaire où il se regarde dans un miroir, sort une arme imaginaire et demande : « C’est à moi que tu parles ? » — il y a quelque chose d’indéniablement magnétique chez lui. Il ne se contente pas de jouer au dangereux ; il porte le poids de quelqu’un qui croit sincèrement avoir été choisi pour une mission juste.

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En fin de compte, c’est le sens déformé de l’héroïsme de Travis qui l’élève et le condamne à la fois. Il se transforme en justicier doté d’une dévotion fiévreuse, se rasant la tête en un mohawk menaçant et marchant, arme à la main, vers un bain de sang qu’il considère comme le salut. Le point culminant - sa fusillade brutale et chaotique pour « sauver » Iris - le cimente en tant que légende urbaine nd, un criminel pris pour un martyr. Scorsese le présente non pas comme un méchant traditionnel, mais comme un homme tellement convaincu de son propre objectif que la réalité se courbe autour de lui. Il n’est pas plus grand que nature comme Costello ou Henry Hill ; il est quelque chose de plus étrange : un homme qui prospère dans l’ombre, alimenté par l’isolement, mais incapable de résister à l’attrait de l’infamie.

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4. Jake LaMotta dans Taureau enragé 

4. Jake LaMotta dans Taureau enragé 

RAGING BULL (1980) | Bande-annonce officielle | MGM

Jake LaMotta in de Robert De Niro Taureau enragé n’est pas seulement un boxeur, c’est un criminel dans l’âme, un homme dont la violence et la paranoïa le rendent aussi dangereux en dehors du ring qu’à l’intérieur. Son monde est construit sur la domination, qu’il organise des combats pour la Mafia ou qu’il terrorise sa propre famille avec des accusations et des coups de poing. Son arrogance lui fait croire qu’il peut déjouer la foule, mais il s’humilie en plongeant sur leurs ordres, un Il absorbe chaque coup comme un homme qui sait qu’il a déjà perdu. Mais ses pires crimes sont personnels : ses colères jalouses le retournent contre sa femme et son frère, ses poings devenant des armes de contrôle, et pas seulement de compétition. Dans un monde où la survie est une question de pouvoir, la chute de LaMotta n’est pas orchestrée par la Mafia, mais par sa propre incapacité à arrêter de se battre, même lorsqu’il n’y a plus personne à frapper à part lui-même.

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Son autodestruction devient littérale lorsqu’il est arrêté pour avoir laissé entrer une fille mineure dans sa boîte de nuit, son arrogance téméraire le rattrapant enfin. Au moment où il se retrouve assis dans une cellule de prison, frappant ses poings contre les murs et sanglotant : « Je ne suis pas un animal ! » la transformation est complète : il est devenu son propre pire ennemi, emprisonné par la violence même qui l’a autrefois rendu grand. Contrairement aux gangsters de Les Affranchis ou CasinoLes crimes de LaMotta ne sont pas liés au pouvoir ou à la cupidité, mais à un homme qui ne sait que détruire. Scorsese ne montre pas seulement sa chute ; il montre un homme qui n’a jamais su s’arrêter de se balancer, même lorsque le combat était terminé depuis longtemps.

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3. Frank Costello dans Les disparus

3. Frank Costello dans Les disparus

Les Partis (2006) | Costello parle à Queenan | 4K

Interprété avec une menace joyeuse par Jack Nicholson et Frank Costello dans Les disparus n’est pas seulement un chef de la mafia : c’est une figure presque mythique qui évolue dans le monde souterrain de Boston comme un dieu qui savoure son propre chaos. Dès son monologue d’ouverture inquiétant où il grogne : « Je ne veux pas être un produit de mon environnement, je veux que mon en « L’environnement est un produit de moi », Costello s’affirme comme le manipulateur ultime doté du charme nécessaire pour faire croire à tout le monde. Il n’exige pas seulement le respect, il séduit la loyauté et corrompt l’innocence avec le charme d’un diable portant un gant de velours.

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Finalement, l’intouchabilité même qui faisait que Costello se sentait plus grand que nature devient ce qui scelle son destin. Il est tellement convaincu de son propre pouvoir qu’il sous-estime la machine qu’il a contribué à construire, sans jamais croire que Sullivan, son propre grain de beauté soigné à la main, pourrait se retourner contre lui. Son arrogance effrontée atteint son paroxysme lorsqu’il affronte enfin Sullivan dans un entrepôt sombre, souriant comme un fou alors qu’il demande de manière énigmatique : « Tu penses qu’ils t’abandonneraient ? »—comme s’il osait l’inévitable. Mais le gangster de la vieille école est déjà dépassé, son règne de terreur incontrôlé n’est pas à la hauteur d’un monde où la survie exige de la subtilité. Il meurt de façon aussi théâtrale qu’il a vécu, abattu lors d’une exécution brutale, crachant du sang et des insultes jusqu’à la fin amère. Scorsese le dépeint comme un homme qui s’est épanoui grâce à la domination et à la manipulation, mais comme tout titan du crime, il s’est inévitablement trop rapproché du soleil, prenant la peur pour l’invincibilité.

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2. Henry Hill dans Les Affranchis

2. Henry Hill dans Les Affranchis

Les Affranchis (1990) Bande-annonce officielle n°1 – Film de Martin Scorsese

Dès l’instant où Henry Hill, interprété par Ray Liotta, brise le quatrième mur et prononce la phrase emblématique : « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un gangster », Scorsese nous fait savoir que nous allons vivre une aventure avec un personnage aussi magnétique qu’il est moralement en faillite. Qu’il emmène sa future femme Karen (Lorraine Bracco) dans une promenade sans effort et en un seul coup dans l’entrée de la cuisine de Copacabana ou qu’il affiche ce sourire maniaque alimenté par la cocaïne tout en jonglant avec des activités annexes les, Henry dégage un certain coolisme naturel qui rend son style de vie enivrant et irrésistible. Même ses actes les plus sombres, comme se moquer d’un homme qui se fait tirer dessus dans un bar par Tommy DeVito (Joe Pesci) ou utiliser son charme pour détourner les soupçons grandissants de Karen, sont empreints d’un charisme indéniable. Liotta apporte à Henry une énergie cinétique et juvénile, faisant de lui une figure à la fois ambitieuse et tragique, un type qui semble trop habile pour échouer, jusqu’à ce qu’il échoue inévitablement.

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Et comme tous les antihéros de Scorsese, les qualités mêmes qui ont rendu Henry plus grand que nature sont celles qui le font s’effondrer. Cette confiance se transforme en paranoïa alors qu’il sombre dans la toxicomanie, transpirant pendant une seule journée de transactions frénétiques de cocaïne tout en évitant l’hélicoptère du FBI qui le traque d’en haut. Sa trahison désinvolte envers ses amis les plus proches pour se sauver au tribunal est moins une chute grandiose à la Shakespeare qu’une pathétique c whimper — Henry, autrefois le petit malin au discours enjôleur qui avait le monde à portée de main, est réduit à l’état d’un pauvre banlieusard que personne n’oblige à vivre comme un « schnook ». Contrairement à Jordan Belfort, qui retombe sur ses pieds avec une nouvelle arnaque à déjouer, le destin d’Henry est moins poétique et plus tragique : un homme qui avait tout, a tout perdu et ne pourra jamais le récupérer. Scorsese ne nous dit pas seulement à quel point le crime peut être séduisant : il nous le montre, puis il nous montre pourquoi il ne dure jamais.

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1. Jordan Belfort à Le Loup de Wall Street

1. Jordan Belfort à Le Loup de Wall Street

Bande-annonce officielle du film Le Loup de Wall Street

Aucun criminel de Scorsese n’a été à la fois aussi irrésistiblement charismatique et aussi indéniablement problématique que le playboy dégénéré et trader de Wall Street Jordan Belfort Le Loup de Wall Street. En plus d’avoir choisi Leonardo DiCaprio, l’une des stars de cinéma les plus charismatiques de tous les temps, pour jouer le rôle de Belfort, Scorsese semble déterminé à rendre ses exploits criminels aussi répréhensibles et palpitants que possible. Nous savons tous que conduire sous l’influence de l’alcool est imprudent et peut tuer des personnes innocentes. Cela n’a empêché aucun d’entre nous de vomir presque comme un projectile de rire en regardant Belfort rampe jusqu’à sa voiture pour rentrer chez lui sous l’influence de Quaaludes, un jeune homme de 15 ans. Il y a le célèbre discours de Belfort « Je ne pars pas » qui pourrait faire monter la pression sur un cadavre, Belfort explique avec désinvolture comment son entreprise a manipulé le marché par le biais d’opérations d’introduction en bourse détournées, et bien sûr, il y a la leçon de psychologie de la vente de Belfort qui s’exprime en obligeant quelqu’un à lui vendre un stylo.

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Finalement, la même arrogance et le même charisme dont Scorsese nous inonde sont à l’origine de la chute de Belfort. Son sentiment d’être intouchable le conduit à ignorer les enquêtes du FBI, ce qui le conduit à recevoir des appels téléphoniques compromettants, ce qui conduit à son arrestation. Il est sur le point de mourir lorsque son yacht chavire après avoir voulu naviguer dans une tempête. pour faire sortir clandestinement de l’argent de Suisse. L’homme qui était vénéré comme un dieu par des employés comme Donnie Azoff (Jonah Hill) s’est finalement retourné contre ces personnes pour se sauver. À la fin, Scorsese dresse un récit édifiant sur la façon dont le charisme et la criminalité ne font bon ménage que pendant un certain temps avant que le premier ne fasse de la seconde une sorte de condamnation à mort.

Ce contenu a été traduit automatiquement à partir du texte original. De légères différences résultant de la traduction automatique peuvent apparaître. Pour la version originale, cliquez ici.

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